L'atelier proposé aura comme objectif d'initier les violonistes (altistes et violoncellistes) aux répertoires de la danse de la Renaissance française selon l'art et la méthode des ménétriers. Il s'agira en effet de jouer la danse comme on la danse, c'est à dire en connaissant dans le corps les mouvements de la danse qui se traduiront par une articulation, un "phrasé" instrumental spécifique. Une bonne aisance sur l'instrument est donc nécessaire pour s'entrainer à la dissociation inhabituelle entre les pieds et les mains.
Nous aborderons ces répertoires sous leur forme polyphonique où nous verrons le rôle rythmique profondément moteur des parties intermédiaires. C'est une ouverture à une autre façon de penser et d'interpréter la musique, plus corporelle, dont la dynamique est à proprement parler, incarnée.
La musique en mouvement : de la modernité de la musique ancienne quand elle se joint au tango
Pour danser sur ces musiques d’hier, c’est le tango nuevo qui est la forme de tango la plus pertinente, le style de tango le plus ouvert.
Mais alors si le tango était une forme de danse indépendante d’une culture musicale typée, traditionnelle, ne pourrait-on pas lui donner vie sur la musique contemporaine comme on le danse aujourd’hui sur les musiques électroniques de
Gotan Project par exemple ?
Musique ancienne et musique contemporaine ont toujours fait bon ménage. Et le tango dépasse toute forme stylisée de musique, se passe ou transcende le pathos qui lui colle à la peau…
